La petite histoire de mon Logo…

Si l’on revient à la création de mon activité en 2015, mon tout premier logo représentait un « M » surmonté d’une couronne. Je vous passe la symbolique détaillée de ce premier monogramme, mais pour faire court, le « M » faisait écho à mon nom, et la couronne à la reconnaissance de mes compétences. Le style minimaliste très épuré donnait assez bien le ton sur mon état d’esprit créatif et de ma signature graphique…

Bien rédiger un Brief Créatif

Nous allons parler ici d’une étape essentielle de la création graphique trop souvent négligée : l’élaboration du brief créatif. Ce document qui permet au créatif de comprendre ce que vous attendez de lui. Il est l’élément indispensable à une bonne relation client / prestataire, car il permet de poser des bases sur lesquelles chacun pourra se référer tout au long du projet…

Logo : les Bonnes Pratiques !

Avec plus de 20 ans pendant lesquels j’ai pu comprendre les véritables tenants et aboutissants de mon métier, je vous propose une vue d’ensemble du processus de création d’un logo. Un logo ne s’improvise pas. Imaginez-le comme une gestation, comme le résultat d’une réflexion profonde sur vous et ce que vous voulez faire, qui commence bien en amont du premier croquis…

L’effet Waouh, comment ça marche ?

La satisfaction client est devenue un critère très important pour évaluer la performance d’une entreprise, surtout à l’heure du numérique et des réseaux sociaux, où la réputation d’une entreprise peut dégringoler très vite. Aujourd’hui, on va plus loin, on parle désormais du concept de « l’enchantement client ». Pour y arriver, il faut réussir à donner davantage que ce que les clients attendent…

Comment avoir une bonne image de marque ?

L’identité visuelle d’une marque doit représenter l’essence même d’une entreprise. Il s’agit d’un ensemble d’associations évocatrices qui représentent l’ADN de la marque. C’est aussi l’ensemble des facteurs différenciant d’une entreprise sur un marché par rapport à ses concurrents. Pour être efficace, une marque doit suivre certaines étapes et respecter certains principes de bases…

CITATIONS INSPIRANTES

Des phrases ou citations inspirantes qui m’ont motivé et aidé à un moment dans ma vie… et qui sait, peut-être vous aussi vous aiderons à voir les choses différemment ! Et vous, quelles sont les citations que vous aimez ?

Charte des éco-designers

La « Charte des éco-designers » est la réponse volontaire et engagée des professionnels du design aux enjeux majeurs du développement durable. Cela concerne une approche de conception qui prend en compte la responsabilité écologique, sanitaire, la justice sociale et l’apport culturel — pour nos contemporains et les générations futures — dans l’innovation, la conception et le développement de produits et services.

VIVRE SANS GOOGLE, OUI C’EST POSSIBLE !

Google est le principal acteur dans bien des domaines. Mais Google utilise toutes les données qu’il recueille à travers ses services pour diffuser des publicités ciblées et profiter massivement des données que beaucoup partagent si librement avec le géant de l’Internet. Vivre sans les services du mastodonte Google, oui c’est possible ! Et vous devriez même sérieusement y songer…

GRAPHISTE & TARIFS : DÉCRYPTAGE

Évidemment, tous les clients aimeraient que leur projet soit beau, rentable et le moins cher possible. Mais vous vous imaginez bien que tout travail mérite salaire, surtout quand il est de qualité. Alors OUI mon métier est une passion, mais je l’exerce également pour en vivre et pour pouvoir continuer à l’exercer le plus longtemps possible. Et disons-le une fois pour toute, NON, on ne peut pas avoir du BEAU, du RAPIDE et du PAS CHER en même temps 😉

LE LOGO, PUISSANT OUTIL MARKETING !

Essayez de penser aux lieux où vous êtes allés récemment : un restaurant, une boutique, un café… Quelle est la première chose dont vous vous souvenez ? Le nom et le logo associé à l’établissement ! Aujourd’hui, il existe des millions de marques et d’entreprises différentes. Si vous voulez lancer votre entreprise, il va donc falloir commencer par travailler votre identité visuelle pour vous démarquer !

POURQUOI UN LOGO AU FORMAT VECTORIEL ?

Vous avez peut-être entendu parler d’un fichier vectoriel et vous vous êtes demandé ce que c’était ? Pour la plupart des gens, cela est abstrait. Alors si vous aussi n’avez aucune idée de ce que cela veut dire, ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas le seul ! Un fichier vectoriel est un fichier très important à obtenir quand vous créez un logo.

5 BONNES RAISONS DE BICHONNER VOTRE LOGO

Le logo est capital pour une marque ou une entreprise car il est son image et sert de premier contact entre elle et le public. Il est le reflet de son activité, de ses valeurs et de son ambition. C’est un puissant outil de marketing et de communication qui permet à tout un chacun de vous identifier et de vous reconnaitre.

LA F*** STRATÉGIE

Découvrez le F*** qui vous démange le plus, et apprenez comment vous en F***** royalement !!!

« Tu dois réussir ! Tu dois être heureux ! Tu dois gagner plus ! Tu dois y aller ! Tu dois être aimable ! Tu dois te dépasser ! Tu dois apprendre ! » Et si en fait, vous ne deviez… rien de tout ça ! La « Fuck Stratégie » c’est l’art de relativiser, pour retrouver une certaine forme de sérénité et d’efficacité (si, si). Attention SPOILER !!! Vous êtes sur le point d’apprendre que dire non plus souvent pourrait améliorer votre image, que gagner plus d’argent ne vous rendra pas toujours plus heureux ou encore que plus vous voulez maigrir, plus vous vous trouverez gros.

 

F*** LE TRAVAIL

À quoi sert le travail ? Les analystes (économistes, sociologues, et les autres) s’accordent pour dire que le travail donne des revenus mais aussi une identité, des opportunités de rencontre, de développer un sentiment d’utilité… et plein de trucs dans le genre. Mais tout cela a-t-il encore un sens en 2019 ? Ok, avoir un revenu est essentiel au commun des mortels pour survivre, mais pour le reste n’y a-t-il pas d’autres moyens d’y parvenir aujourd’hui ? Avons-nous encore besoin du travail pour nous définir et tomber dans le panneau du « je suis ce que je fais » ? Surtout quand notre travail nous rend mal la monnaie de notre pièce (autrement dit, en plus, t’es sûrement sous payé).

Et si vous disiez Fuck au travail, ça donnerait quoi ? Ça donnerait tout simplement moins de pression, pas celle que vos missions vous imposent, celles que vous vous mettez. Prendre le temps de réfléchir à vos valeurs et à leur cohérence avec ce que vous passez vos journées à faire et ce vers quoi tout ça vous mène.

CETTE PERSPECTIVE VOUS PARLE ?
Déjà, vous ne démissionnez pas sur un coup de tête (on se calme !), mais commencez par RE-LA-TI-VI-SER. Quel que soit le niveau de cohérence entre votre travail et vos projets de vie, faire baisser le niveau de pression aide toujours à faire remonter le niveau d’efficacité. À vous de voir où vous en êtes…

 

F*** LES AUTRES

Dire « NON !!!! » plus souvent, et si c’était une bonne idée ?
Vous savez quand on vous demande quelque chose et que vous avez clairement mieux à faire. Et bien figurez-vous que dire non permet d’accroître la confiance que les gens placent en vous. Si, si !!! Plus vous dites non, plus vous augmentez les chances d’être perçu comme quelqu’un de fiable, car quelqu’un qui ne dit pas oui à tout, est quelqu’un qui dit oui quand il faut (logique implacable). Savoir dire non possède aussi un avantage non négligeable : celui de pouvoir rester focus sur ce que vous êtes censé faire, sur vos missions et vos objectifs à vous, pas ceux des autres.

Mais, dire non, c’est aussi savoir refuser certaines options qui semblent intéressantes et que vous seriez tenter d’ajouter à votre champ des possibles, et c’est une très bonne chose. Car réduire son champ des possibles permet de limiter le temps de réflexion et le travail de décision. C’est assez contre-intuitif et pourtant les meilleurs ont déjà fait ce choix depuis longtemps.

Vous avez déjà remarqué que Mark Zuckerberg et Steve Jobs étaient toujours habillés de la même façon ? Non, ce n’est pas parce que les geeks n’en ont rien à faire des fringues, cela relève en réalité d’une stratégie bien plus élaborée : Mark Z. soutient l’idée que le nombre de décisions que nous pouvons prendre dans une journée est limité. Alors autant ne pas gâcher une de ces opportunités en décidant comment s’habiller chaque matin. La solution : limiter ses choix vestimentaires pour “économiser une décision”.

Pour faire simple, retenez que plus vous avez de choix, moins vous savez quoi choisir et pourquoi. C’est le fameux « less is more », qui marche ici aussi. Savoir refuser certaines contraintes ET opportunités pour rester focus.

CETTE PERSPECTIVE VOUS PARLE ?
Vous choisissez votre tenue préférée et vous en achetez X exemplaires (c’est pour l’odeur) ; ensuite préparez un bon pitch pour éviter de passer pour “celui ou celle qui ne change jamais de vêtements”  😉

F*** LE BONHEUR

Vous avez déjà remarqué que plus vous voulez maigrir, plus vous vous trouvez gros ;
Que plus vous voulez gagner d’argent, plus vous vous trouvez pauvre ;
Que plus vous voulez être aimé, plus vous vous sentez seul…
(tu vois le concept !!!)

Et bien, ces impressions ne sont pas liées au hasard ou à de quelconques névroses (si c’est effectivement le cas, désolée pour toi mais cela n’a rien avoir avec notre sujet). Cet effet a un nom, c’est la loi de l’effort inversé : plus nous voulons quelque chose, plus nous subissons les conséquences de son effet inverse.

La question est alors : comment s’en sortir ?
Et bien tout le contraire de ce qu’on nous a appris : ne pas éviter pas le problème, ne pas faire comme s’il n’existait pas, ne pas passer à autre chose, mais l’affronter, le surmonter. Oui, c’est tout bête. Mais pour réussir, il faut affronter l’expérience négative associée à son objectif. Accepter de rater est un pas de plus vers la réussite, grâce à l’expérience acquise. Accepter sa condition physique, financière ou sentimentale, est un pas de plus vers la résolution du problème et donc vers son objectif.

CETTE PERSPECTIVE VOUS PARLE ?
Vous fermez la bouche et vous allez courir ! C’est ça affronter l’expérience négative associée à son objectif. C’est aussi ce que certains appellent la maturité.

 

F*** LA RÉUSSITE

Et si être quelqu’un de normal était finalement quelque chose de… NORMAL ! Attention, derrière cette idée à la « Van Damme » se cache en réalité une puissante idée : « être normal est normal ». S’en rendre compte permet à la fois de ne plus culpabiliser de ne pas être un génie mais aussi d’accepter les éléments médiocres de sa vie. Parce que oui, dans la vie, tout n’est pas parfait, certaines choses sont justes moyennes et c’est normal.

Dans notre société moderne, il est devenu inacceptable de ne pas réussir. Soit vous réussissez, soit vous avez êtes un raté. Nuancer ce discours en plaçant la réussite d’un côté, l’échec de l’autre, et les mille et une nuances entre les deux permet d’apprécier la beauté de toutes les nouvelles possibilités. Ça fait du bien non ? Attention, l’objectif n’est pas de perdre toute ambition ou de s’empêcher de réussir, mais bien de comprendre que ce n’est pas parce qu’on ne réussit pas, que l’on n’est rien (ça veut dire quoi d’ailleurs « réussir » ?).

Vous voulez quand même réussir ? Très bien. Vous voulez devenir P.D.G. ? Ok, mais êtes-vous prêt à accepter les sacrifices, les nuits blanches, la pression financière, les jeux politiques, les fortes probabilités d’échecs successifs… avant de réussir ? Oui : foncez !  Non : Fuck la réussite :/

CETTE PERSPECTIVE VOUS PARLE ?
Alors décidez de prendre du plaisir à l’effort et arrêter de vous concentrer sur la frustration de n’avoir pas encore réussi. Il est là le secret, le vrai secret. Pour réussir : il faut aimer faire et refaire, rater et réessayer (autrement dit, en chier !). La réussite n’est alors que la cerise sur le gâteau.

 

F*** LA CONNAISSANCE

Il y a deux sortes de personnes :

  • Ceux qui veulent savoir avant d’agir.
  • Ceux qui agissent, et qui comprennent ensuite.

Question : quelle catégorie s’en sort le mieux ?

Réponse : la seconde catégorie, qui a compris un principe clé, l’action précède la pensée. C’est-à-dire que si vous ne savez pas comment faire, faites-le quand même, vous trouverez la solution en chemin. C’est un peu ce qu’essaient de nous dire toutes ces théories qui vantent les mérites de l’écriture quotidienne. Ecrire chaque matin, écrire n’importe quoi, mais écrire. C’est une excellente façon de faire naître des idées, des solutions, des pensées… qui donneront naissance à leur tour à de nouvelles actions… et vous entrez dans le cercle vertueux de l’efficacité. Vous avez un problème ? Vous ne savez pas comment le résoudre ? Le meilleur moyen de le savoir est donc de commencer à faire quelque chose. Peu importe quoi, faites quelque chose, les solutions viendront en route.

CETTE PERSPECTIVE VOUS PARLE ?
Pensez à ces situations lors desquelles vous parlez à un proche d’un problème et, à peine avez-vous terminé d’exposer le problème, que la solution vous apparaît comme par magie 😉

 

F*** L’ÉGO

Et si on acceptait une bonne fois pour toute que l’on ne sait pas tout, et surtout que ce n’est pas grave ? C’est important pour la santé mentale et pour les débats entre amis, mais aussi pour notre propre développement.

Deux points sont à considérer pour intégrer cette idée :

  • La connaissance est toujours partielle : quel que soit ce que tu crois savoir, ta connaissance est toujours limitée aux paramètres auxquels tu as accès. Ta connaissance est très probablement incomplète et/ou biaisée.
  • Aucune connaissance n’est jamais éternelle : au delà des tours que peut te jouer ta mémoire, tout est voué à évoluer et à changer avec le temps.

CETTE PERSPECTIVE VOUS PARLE ?
Une fois ces postulats digérés, vous rangez votre égo, vous acceptez les remises en question et vous descendez d’un cran votre confiance absolue lors des débats enflammés avec celui que vous voulez battre au jeu de celui qui a le dernier mot. Et vous savez quoi ? FUCK celui qui a le dernier mot !!!

 

F*** LA FORTUNE

Selon Angus Stewart Deaton, économiste écossais et prix Nobel d’économie en 2015, qui a mené des recherches sur l’économie du bien-être, notamment au niveau micro-économique (c’est-à-dire au niveau des individus), plus un individu gagne d’argent, plus l’utilité supplémentaire apportée par le gain est inférieur au gain précédent. Plus simplement dit, pour les plus riches, gagner 1 euro de plus, apporte moins de satisfaction qu’aux plus pauvres. Il a même trouvé le niveau de salaire du bonheur optimal : 5500€/mois (vous allez me dire que vous aimeriez bien les gagner…  je vous rassure, moi aussi !).

Donc pour ceux qui gagnent plus de 5500€/mois (allez, un peu d’imagination), la satisfaction associée à chaque euro supplémentaire gagné décroit. À contrario, pour ceux qui gagnent moins de 5500€/mois, chaque euro supplémentaire gagné accroit le niveau de satisfaction. En gros, nous serions moins heureux à passer de 5500€ à 5501€ que passer de 5499€ à 5500€. Evidemment, ce chiffre n’est qu’une statistique, mais l’idée est là !

CETTE PERSPECTIVE VOUS PARLE ?
Si vous gagnez plus de 5500€/mois, tout va bien (on se détend !), car l’augmentation que vous visez ne vous apportera probablement pas autant de satisfaction que vous ne l’imaginez. Si en revanche, vous gagnez moins de 5500€/mois, pas la peine de se faire du mal, attendez encore un peu avant de dire « Fuck à une augmentation ».

___________

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Certaines phrases valent mieux qu’un long discours
Pourquoi faut-il parfois briser les règles

Texte d’après un article de SOTØ.

GUIDE POUR DEVENIR UX DESIGNER

C’est un fait, L’UX design génère un impact qualitatif et financier important. En tant qu’activité professionnelle elle suscite un fort engouement dans les économies où le poids du secteur numérique est important, depuis 2012. C’est notamment le cas en France, fortement influencée par l’exemple de la tech américaine. Au point d’éclipser d’autres métiers, comme l’UI designer (le designer d’interfaces), le designer d’interactions ou le designer de services.

Submergés par l’accroissement rapide de la demande, les agences, les PME, les grands groupes et les start-up font face à une tension durable pour le recrutement de professionnels qualifiés en UX, quel que soit leur niveau d’expérience. Cette difficulté s’illustre à plusieurs endroits et ne concerne pas seulement les recruteurs. La formation, les modes d’exercice de la profession, les salaires et l’image de la profession font face à une transformation permanente qui en rendent le suivi difficile.

Cette situation a fait de l’UX un métier en développement et un choix de carrière particulièrement attractif pour les jeunes professionnels, mais aussi pour ceux expérimentés, à la recherche d’opportunités nouvelles. Ces espoirs ne doivent pas pour autant masquer la réalité du marché. Si l’UX design ne requiert certes pas de maîtrise technique poussée, on ne s’improvise pas UX designer. Sa culture, sa démarche et ses méthodes nécessitent des compétences solides qui requièrent un long processus d’apprentissage. “Percer dans le métier” n’est pas une évidence. Ce guide a pour vocation d’aider tout ceux qui envisagent d’embrasser le métier d’UX designer à mesurer les efforts à y consacrer et à trouver les multiples chemins possibles pour y parvenir.

 

Les compétences & les qualités

Devenir UX designer demande de sérieuses compétences d’analyse et de synthèse, d’abstraction, d’adaptation (à l’évolution des technologies) et in fine, de formalisation. Cette dernière est souvent sous-estimée par les candidats. La capacité à traduire sa réflexion dans des solutions formalisées, c’est-à-dire qui se communiquent (le plus souvent) visuellement, est essentielle. La qualité d’un livrable se mesure à la fois par la valeur qu’il apporte en termes de réflexion et en termes de représentation graphique.

Principales compétences à mobiliser :
  • Management : (au senstechniques de direction, d’organisation et de gestion de l’entreprise”), pour développer une connaissance du contexte économique, des métiers, des modes de fonctionnement et des attentes propres à une entreprise, des enjeux UX appliqués à chaque secteur.
  • Réflexion & conceptualisation : (appliquées à la recherche utilisateur), pour comprendre et reformuler la problématique du projet, se documenter, identifier les bonnes pratiques, cerner les besoins, les attentes et les comportements des utilisateurs.
  • Conception : pour traduire l’expression des besoins en solutions d‘interfaces abouties, décrire le fonctionnement et le comportement des interfaces, les rendre capables de “dialoguer” efficacement avec l’utilisateur.
  • Formalisation : pour donner vie, grâce à des techniques diverses, à des diagrammes, des représentations schématiques, des documents de travail, des scénarios d’usage et des prototypes.
  • Technique : non seulement pour maîtriser (et continuer d’apprendre) les principaux outils de formalisation et de conception, mais aussi pour saisir les opportunités et les contraintes liées à la technologie.
Qualités requises :
  • Empathie : pour se mettre en situation d’usage à la place de l’utilisateur final.
  • Curiosité : pour questionner les utilisateurs, leurs usages, les méthodes de travail, les technologies et maintenir une veille.
  • Rigueur et organisation : pour suivre des méthodes de travail, appliquer des conventions de conception, veiller à la qualité des éléments livrés.
  • Culture générale : pour restituer les solutions envisagées dans leur contexte et mobiliser des références qui font sens.
  • Sens de la communication : pour transmettre l’information aux équipes, être à l’écoute et développer une collaboration fructueuse.

Les différents rôles UX

La définition du métier d’UX designer est loin d’être homogène, elle varie selon le contexte dans lequel il est exercé et le degré de spécialisation recherché, voire la maturité de l’entreprise (ou du professionnel). Encore aujourd’hui et pour beaucoup d’entreprises, les différents rôles de l’UX designer manquent de clarté. Il ne s’agit pas seulement d’un débat terminologique, mais d’une question de positionnement. Bien se positionner, c’est augmenter ses chances d’être repéré. Voici un aperçu des 5 principaux rôles auxquels vous serez confrontés :

UX designer

L’UX designer développe une compréhension globale du métier de l’entreprise pour laquelle il intervient, des utilisateurs de ses produits/services, tout en mettant en œuvre les différents aspects de la démarche UX. Il s’attache à rendre l’expérience du produit ou du service aussi efficiente, agréable et satisfaisante que possible.

UX researcher

L’UX Researcher prend en charge la phase située plutôt en amont (mais pas seulement) de la conception : le recueil des attentes, la compréhension des comportements utilisateurs, à travers des entretiens, et les observations sur le terrain. Si son rôle est représenté dans le projet, il nourrit l’équipe avec les insights issus de ces activités. Il établit une synthèse et restitue les résultats. Il conduit également sur la (les) phase(s) de test(s) utilisateurs.

Lead UX designer

Le Lead UX pilote l’ensemble de la démarche et coordonne les équipes UX. C’est souvent le plus expérimenté au sein de l’équipe. Il est le garant de l’expérience proposée et définit la vision UX pour le projet. Il fixe la méthodologie à suivre, les lignes directrices de la conception et organise le travail des UX designers.

UX Architect

Un profil assez rare et encore peu répandu sur le marché français. L’UX architect développe une vision stratégique du projet, incluant une compréhension “haut-niveau” (c’est-à-dire globale) de l’expérience utilisateur du projet. Il est amené à mettre en perspective objectifs business et attentes utilisateurs, pour les faire converger dans une ligne directrice de conception. Il intervient en filigrane au long du projet pour suivre la production des livrables UX et s’assurer qu’ils adhèrent bien à la stratégie définie.

UX/UI designer

L’UX/UI designer est le profil le plus généraliste, en charge à la fois des activités de conception UX et de design (visuel) de l’interface. Son positionnement n’est pas évident car il additionne les compétences et c’est surtout la partie émergée de son travail qui est visible, c’est-à-dire l’UI. L’UI designer définit la structure, le comportement et l’apparence graphique de l’interface, à partir de la conception UX.

Sans oublier les métiers afférents, distincts et complémentaires : product designerdesigner de services, architecte de l’informationdesigner d’interaction, visual designer

Le marché de l’emploi

Le marché de l’emploi de l’UX en France est relativement difficile à appréhender, car beaucoup de repères ne sont pas encore en place, tant du côté des recruteurs que des candidats. L’effort de projection à moyen et long termes est conséquent.

Si l’expertise de design actuellement la plus représentée est le designer d’interfaces, l’UX designer compte pour près d’1/3 des professionnels du design numérique. Le trio de tête des domaines d’intervention des designers interactifs est le design graphique, le design d’interfaces et le design UX.
Le design interactif est une profession jeune (près de la moitié des designers ont moins de 30 ans), dans laquelle les perspectives d’évolution sont moins claires après 40 ans. Nombre de designers seniors évoluent ainsi vers des rôles de management. Le niveau d’études est élevé, la norme se hisse au niveau Bac +5, qui constitue déjà 40 % des effectifs, ce qui donne une idée du niveau d’exigence des recruteurs.

Un volume d’offres important est publié chaque semaine pour des postes d’UX designer, de l’ordre d’une centaine pour la France entière. Ce niveau soutenu ne doit toutefois pas masquer la difficulté de faire correspondre la demande des recruteurs et les candidats disponibles. Par ailleurs, avec l’intégration de plus en plus fréquente du design en entreprise (sans doute en croissance depuis l’étude sur l’Économie du design de 2010, qui l’estimait à 40 %), un phénomène nouveau est apparu : les agences sont en concurrence directe avec leurs clients pour le recrutement de compétences UX. De fait, les grands groupes sont de plus en plus représentés dans la recherche de ces compétences.

Les recruteurs affirment rechercher des profils polyvalents d’UX/UI designers, des UI designers et des UX Researchers. Cet attrait pour la polyvalence nous semble le témoignage d’un marché qui cherche encore à se consolider, dans lequel les entreprises peinent à définir leurs besoins exacts. D’ailleurs, pour la moitié d’entre elles, la principale difficulté éprouvée lors d’un recrutement est l’adéquation des candidatures reçues avec les besoins du poste. Viennent ensuite la définition du poste, la longueur du processus de recrutement et enfin la question du salaire.

Au-delà des compétences, des diplômes et de l’expérience qu’il faut réunir pour devenir un professionnel du design, l’attitude et l’état d’esprit projetés par le candidat en entretien sont déterminants. Beaucoup de recruteurs sont prêts à parier sur un potentiel, une personnalité. Nous sommes nombreux à appliquer ce principe et à préférer faire grandir l’équipe, la former, la guider plutôt que nous appuyer sur des compétences certes solides, mais un mindset difficile. A compétences inégales, le candidat doté de la motivation et de l’envie d’apprendre sera toujours priviligié.

 

Les domaines d’application les plus prometteurs

Les débouchés pour l’UX design ne manquent pas, mais certains secteurs semblent déjà plus favorables que d’autres à l’éclosion du design. Ces quelques clés de lecture ne doivent pas faire oublier une concentration historique des UX designers en agence, ce qui en fait par nature un métier de conseil.

Beaucoup d’entreprises sont mises au défi par ce que l’on nomme la “bataille de l’expérience client”, en particulier dans les activités de services B2C et B2B. Dans ce contexte, l’expérience est devenue le nouveau produit ou le nouveau service, pour reprendre le fameux ouvrage de Pine et de Gilmore, « The Experience economy ».

Top 5 des secteurs les plus en vogue :

  • Finance, banque & assurance
  • Logiciels en mode SaaS (B2B)
  • E-commerce / distribution
  • Transports / automobile
  • Loisirs

 

Intégré, en agence ou freelance ?

Idéalement en agence pour commencer, car c’est là qu’on apprend le plus et le plus rapidement, même si la courbe d’apprentissage est parfois rude. Pour une activité freelance, avoir quelques années de pratique derrière soi est un atout indéniable.

 

Les formations

Il existe plusieurs façons de se former à l’UX, en initial ou en continu, la plus pertinente étant une formation longue, d’au moins 1 année. Vous pouvez la réaliser à temps plein ou, comme c’est souvent le cas aujourd’hui, en alternance ou en apprentissage, c’est-à-dire avec des périodes pendant lesquelles vous serez à l’école et d’autres en entreprise. C’est un mode de financement plus acceptable. L’alternance permet par ailleurs une excellente intégration professionnelle.

Par exemple, Le Cefim (L’école du web et des réseaux) situé à Tours, propose un programme de formation intensif Webdesigner-Intégrateur en moins d’un an, avec une méthode d’apprentissage innovante, dont les résultats sont plutôt très satisfaisants. Cette formation est labellisée Grande Ecole du Numérique depuis 2017.

Sinon voici un recensement des autres formations en UX design : https://airtable.com/shrjMBIzkX05kCE8a

Les formations courtes

Les formations très spécialisées sont intéressantes soit à titre d’initiation, soit pour compléter vos compétences existantes (exemple : les fondamentaux des tests utilisateurs). Quelques sujets sur lesquels, il est toujours intéressant de se former ponctuellement :

  • UX et analytics
  • Techniques de prototypage
  • Mener des ateliers UX
  • Design Sprint

Les Moocs

Ils vous permettent d’accéder (parfois gratuitement) à des ressources pointues et d’avancer à votre rythme. A noter, peu de ressources en français, mais voici une liste des cours en ligne les plus utiles :

 

 

Le réseau

écumer les événements professionnels

Où rencontrer des UX designers ? Un peu partout dans les meet-ups (gratuits) et dans les conférences professionnelles (souvent payantes et chères). Quelques endroits incontournables, pour éviter la dispersion :

Trouver un mentor

Si vous préférez un échange plus personnalisé, vous pouvez solliciter un professionnel sur LinkedIn – MOI par exemple – Je vous conseille de poser des questions précises (et de cibler en fonction du secteur d’activité qui vous intéresse), car il est souvent difficile de répondre à une situation personnelle sans connaître le contexte.

 

 

Le portfolio

Contrairement à ce que l’on peut lire ça et là sur les réseaux sociaux professionnels, oui, un portfolio est nécessaire. C’est un outil indispensable pour le candidat et pour le recruteur. Bien entendu, la confidentialité des projets ne vous permettra pas d’exposer tous vos projets. Vous pouvez réaliser un site ou un PDF, peu importe du moment que le contenu est facilement accessible pour le recruteur.

Ce qu’attend un recruteur d’un portfolio UX :

  • Les 4 ou 5 projets dont vous êtes le plus fier (mais pas un catalogue de captures d’écran)
  • Un aperçu pour chaque projet des méthodologies que vous avez mises en œuvre, tout en exposant le process suivi
  • La démonstration de votre capacité de formalisation sur les livrables
  • Des références en rapport avec le poste sur lequel vous postulez (et donc potentiellement, vous préparerez plusieurs versions de votre portfolio)

Si vous n’avez pas suffisamment d’expérience, vous pouvez :

  • Mettre en avant les projets réalisés durant votre formation (en le précisant)
  • Réaliser des études de cas en rapport avec le secteur dans lequel vous souhaitez vous positionner (oui, ça marche)

MA BIOCULUMVITAE

“Tu fais quoi dans la vie ?”
“Je suis Designer”
“Ah ouais… tu crées des meubles ?”
“Euh non… je suis plutôt dans la création graphique, le print, le web… tout ça, tout ça…”
Vous aussi, vous avez l’habitude de ce genre d’échange ? L’incroyable difficulté à expliquer notre activité en un mot. Bizarrement, je pense que les pompiers, les boulangers ou les facteurs ont moins de problèmes que nous.